Les travaux de Construction débutent le lundi 18 janvier 1897 à l'initiative de Mr Fayot, ancien directeur des arènes de Nîmes avec deux constructeurs et financiers biterrois M. Gleizes et M. Sautel, en pleine période de prospérité viticole du Biterrois. Si un secteur des arènes sont en bois, l'enceinte et une grande partie des étagères – pierres, briques, ciment – sont terminées permettant d'accueillir, la corrida d'inauguration fixée au 11 juillet 1897, « une novillada de muerte » face à 6 toros d'Enrique de Salamanca, les matadors Reverte et Algabeño qui se retrouveront aussi le 14 juillet. Par la suite la gestion et les difficultés financières pour terminer les arènes de Béziers, amèneront le 6 octobre 1898, le Tribunal de commerce à dissoudre la société Gleizes-Sautel-Fayot. Castelbon et d'autres actionnaires, dont la ville de Béziers, apportant leurs concours financiers, permirent dans les années qui suivirent à l'architecte Carlier d’exécuter les travaux - dont ceux des loges - pour terminer les arènes en 1901.
Si Castelbon de Beauxhostes, mécène éclairé, aficionado, laïc et homme de gauche, épris de culture d'éducation populaire, permit à Béziers de devenir un temps « un Bayreuth français », les initiateurs des arènes permirent aussi que Béziers fût un temps « la Séville française » Les arènes de Béziers sont aujourd'hui inscrites au titre des monuments historiques par l'arrêté du 9 décembre 2015. A VOIR absolument ou assister à un évènement.